vendredi 31 juillet 2015

OBSOLESCENCE PROGRAMMÉE...


Réduire volontairement la durée de vie des produits pour inciter le consommateur à acheter toujours plus est désormais puni par la loi en France

La notion d'obsolescence programmée oscille entre mythe et réalité, mais certains exemples sont assez parlants.

Votre lave-linge rend l'âme sans crier gare, impossible de trouver une batterie pour remplacer celle de votre smartphone, votre logiciel n'est plus compatible avec votre appareil. La fatalité ? Ou peut-être est-ce que l'on appelle l'obsolescence programmée, un mal très actuel qui oscille souvent entre mythe et réalité. C'est en tout cas désormais un délit puni "d'une peine de deux ans d'emprisonnement et de 300 000 euros d'amende", ce montant pouvant même être porté à 5 % du chiffre d'affaire annuel réalisé en France.

Cette disposition fait partie de la loi sur la transition énergétique, adoptée définitivement par le Parlement mercredi. Pour rendre toutes ces mesures opérationnelles rapidement, les premiers décrets d'application seront publiés dès la rentrée 2015, a promis Ségolène Royal.


Prouver qu'un fabricant a volontairement réduit la durée de vie d'un produit et que le consommateur n'est pas un simple adepte de la théorie du complot ne va pas toujours être chose aisée,

Selon le texte adopté, "l'obsolescence programmée se définit par l'ensemble des techniques par lesquelles un metteur sur le marché vise à réduire délibérément la durée de vie d'un produit pour en augmenter le taux de remplacement." En revanche, dans cette version, la liste des fameuses "techniques" n'apparaît plus. Dans sa première version, le texte précisait qu'il pouvait s'agir de "l'introduction volontaire d'une défectuosité, d'une fragilité, d'un arrêt programmé ou prématuré, d'une limitation technique, d'une impossibilité de réparer, en raison du caractère indémontable de l'appareil ou de l'absence de pièces détachées essentielles au fonctionnement de ce dernier, ou d'une incompatibilité". Tout cela a disparu, donnant lieu à une définition plus large et plus sujette à débat en cas de litige. 

Toujours est-il qu'une fois opérationnelles, ces dispositions vont permettre aux consommateurs de mener des actions en justice contre les fabricants usant de ces pratiques. A supposer qu'ils arrivent à prouver que ceux-ci ont volontairement introduit un composant fragile dans un appareil, par exemple. Car les techniques pour réduire la durée de vie des produits ne manquent pas. 
Les principales techniques et les exemples
L'obsolescence par défaut fonctionnel

C'est la plus caractéristique. La technique ? "Les producteurs font en sorte que si une seule pièce tombe en panne, c'est tout l'appareil qui se retrouve hors service", explique dans un rapport de 2013 le Centre européen de le Consommation (CEC). Plus bel exemple : les iPod 1ère, 2e et 3e génération. Leurs batteries tombaient en panne au bout de 18 mois. Or Apple n'en avait pas prévu le remplacement. Face au scandale et aux menaces de poursuites, la marque à la pomme avait dédommagé ses clients aux Etats-Unis et a fini par proposer d'acheter des batteries neuves en magasin.

La batterie des iPod, toute une histoire...

L'obsolescence par incompatibilité

Elle vise à rendre inutile un produit du fait qu'il n'est plus compatible avec les versions ultérieures ou celles d'un concurrent (systèmes d'exploitation, applications de smartphones). Plus bel exemple : la fin du support de Windows XP, abandonné le 8 avril 2014, après 12 ans de vie. Si cela n'a pas signé l'arrêt de mort immédiat des 500 millions de PC qui en étaient équipés, cela signifie que depuis ce jour ils ne bénéficient plus d'aucune mise à jour et sont de plus en plus vulnérables. Seule solution, passer aux versions ultérieures. Or la majorité des ordinateurs qui tournaient sous XP ne sont pas assez puissants pour les supporter. Alors à moins de tenter l'aventure Linux, les consommateurs ont dû ou vont devoir à terme, changer d'ordinateur,dénonçait entre autres 60 Millions de Consommateurs

La fin de Windows XP a fait couler beaucoup d'encre

L'obsolescence indirecte


C'est la technique la plus extrême. Elle consiste à arrêter la production de pièces détachées, rendant la maintenance et les réparations impossibles. Ou encore, alors que les produits sont encore fonctionnels, les accessoires qui leur sont associés sont difficiles à trouver, voire totalement indisponibles. Plus bel exemple : les smartphones. Essayez donc de trouver une batterie de rechange pour certains modèles ou un câble compatible avec certaines marques... 

Les smartphones cumulent plusieurs types d'obsolescence

L'obsolescence par notification

Celle-ci est vicieuse. Elle consiste "à concevoir un produit de sorte qu'il puisse signaler à l'utilisateur qu'il est nécessaire de réparer ou remplacer, en tout ou en partie, l'appareil", explique le CEC. Plus bel exemple : les imprimantes. Ce sont elles qui refusent d'imprimer un document sous prétexte que la cartouche est vide alors qu'il reste souvent de quoi imprimer encore quelques dizaines de feuilles. Sans parler des modèles qui n'acceptent que les cartouches de leur propre marque, bien plus chères. 
Les autres formes d'obsolescence

L'obsolescente par péremption concerne essentiellement les produits alimentaires et consiste à raccourcir artificiellement la durée de vie d'un produit qui est en réalité consommable au-delà de la date limite de consommation ou de la date limite d'utilisation optimale. 

L'obsolescence esthétique joue sur la psychologie du consommateur et parle d'elle-même. 

Le design et le marketing, des armes redoutables


Depuis le 1er septembre 2009, en Europe, les ampoules à incandescence et autres ampoules énergivores sont progressivement remplacées par des ampoules à plus grande efficacité énergétique

L'obsolescence écologique est récente et part d'un bon sentiment : remplacer ses vieux appareils énergivores par des appareils plus économiques et écologiques. Problème, il faut bien se débarrasser des anciens appareils. Résultat, cela "favorise aussi une augmentation considérable des déchets qui ne peuvent pas toujours être correctement recyclés", note le CEC. Plus beaux exemples : la prime à la casse pour les voitures, abandonnée fin 2012, ou le vaste plan de changement des ampoules. 

Les conséquences sur l'environnement

Outre le gaspillage alimentaire induit par l'obsolescence par péremption, selon les Amis de la Terre et le Centre national d'information indépendante sur les déchets (Cniid), un Français achète environ six fois plus d'équipements électriques et électroniques qu'au début des années 1990. Une consommation qui a des conséquences environnementales, à commencer par l'épuisement des ressources naturelles. Sans parler de l'incapacité à recycler. "Au lieu d'être recyclés, ces biens pour 70 % d'entre eux sont incinérés, enfouis ou traités dans des filières informelles", selon le rapport "L'obsolescence programmée, symbole de la société du gaspillage".

Le recyclage : un casse-tête

Pour le consommateur


Que dire des batteries d'iPhone, soudées, collées, vissées et qui nécessitent de démonter tout l'appareil pour être remplacées ? Décourageant. Et Dell qui avait retiré de la vente en 2011 son modèle d'ordinateur portable à batterie inamovible (procédé illégal dans l'Union européenne). Et que penser de certaines pièces d'appareils électroménagers qui sont commercialisées directement moulées dans le plastique de l'appareil et ne sont ni démontables, ni réparables. L'objectif est toujours le même : "empêcher la réparation pour forcer le consommateur à jeter le bien en panne et en racheter un nouveau", dénonce la CEC. Un mal qui finit par coûter cher...

Mais les consommateurs sont de plus en plus méfiants et entendent bien ne plus se laisser avoir si facilement. De plus en plus, ils troquent, prêtent, donnent, louent, réparent eux-mêmes leurs produits, échangent des services contre d'autres etc. Les sites et forums d'entre-aide sont également de plus en plus nombreux.

lundi 6 juillet 2015

LE TRISTE DÉCÈS DE CORINNE GOUGET


Décès : la nutritionniste Corinne Gouget s’est suicidée

Corinne Gouget était connue pour son livre « Additifs alimentaires : attention danger ». Elle enquêtait depuis de nombreuses années sur les travers de l’alimentation industrielle, un combat qui ne plaisait pas à tout le monde. Il semble qu’elle ait décidé de mettre fin à ses jours dans le Sud de la France.

Corinne Gouget s’était employée à répertorier puis à décortiquer chaque additif alimentaire utilisé par les industriels. Ce faisant, elle avait identifié leurs dangers pour l’Homme et avait entrepris de sensibiliser la population, en mettant les consommateurs en garde contre ces substances. Bien sûr, son travail lui valait d’être détestée par les professionnels du secteur.

La nouvelle de sa disparition, d’abord rumeur, puis confirmée, a eu l’effet d’une onde de choc parmi ceux qui la connaissaient. « Elle laisse à notre société l’empreinte d’une femme battante mais fragile, et lègue un travail remarquable en vidéos, écrits et conférences qui nous alertent sur les dangers cachés de l’alimentation industrielle », note par exemple son ami Michel Sebban pour lui rendre hommage.
Suicide ou assassinat ?

D’après les constatations faites par les enquêteurs, et relayées par Midi Libre, « une femme a été percutée par un train lundi 22 juin, vers 22 h, dans les proches environs de la gare de Frontignan. Elle a été tuée sur le coup. L’hypothèse du suicide est privilégiée ».


Le site d’actualités locales Hérault H24 précise : « La victime se trouvait sur une voie ferroviaire, à quelques dizaines de mètres des quais principaux de la gare SNCF de Frontignan, quand le train est arrivé. Un sac de femme découvert non loin des lieux du drame a été récupéré par les policiers ». Dans ce sac, des effets appartenant à Corinne Gouget, notamment un chéquier, ce qui permettra de l’identifier (ce qui devra être confirmé par une analyse ADN car le corps « n’est pas identifiable »).

De nombreux lecteurs et sympathisants de Corinne s’interrogent néanmoins. La thèse du suicide leur semble inconcevable, parce qu’elle avait « de nombreux projets en cours et à venir, notamment un livre de cuisine » ; mais aussi parce que, selon certains internautes, elle se serait présentée à la gare avec ses valises. « On n’emmène pas ses valises lorsqu’on l’on veut se suicider », estiment certains sur les réseaux sociaux, qui pensent que la nutritionniste a été « poussée », et qu’il s’agit donc d’un « suicide assisté ».
« C’est un suicide », affirme son webmaster

Eric Buzin, le webmaster et ami intime de Corinne Gouget, nie toutes ces suppositions qu’il assimile à des rumeurs. « Pour moi c’est un suicide (…) Elle en avait juste raz la casquette de sa vie, elle s’est éloignée de la gare le long de la voie ferrée puis s’est jetée sous un train… En même temps, les gens l’ont poussée à se suicider, les lobbies pharmaceutiques et agro-alimentaires sont des assassins en puissance. C’est eux qui l’ont poussée au suicide. Pas besoin de quelqu’un derrière pour te flinguer… L’exaspération existe et c’est bien pire qu’un tueur à gage… », indique-t-il notamment sur son blog.

C’est désormais aux forces de l’ordre d’examiner les preuves qui permettront d’accréditer un scénario plutôt que l’autre. Pour l’instant, aucun élément n’a été communiqué à la presse, ce qui est tout à fait logique dans le cadre d’une enquête comme celle-ci.

mardi 23 juin 2015

MONSANTO DÉCLARE QUE DES FOURMIS MODIFIÉES POURRONT REMPLACER LES ABEILLES !



Un expert de Monsanto déclare que des fourmis génétiquement modifiées pourront remplacer les abeilles..

La connerie à ce niveau, c’est du grand art, mais comme ça vient de l’ empoisonneur Monsanto, on est moins étonnés. On risque de manquer de médailles, pour récompenser ces « cerveaux », sans oublier ses complices Bayer, BASF, Sygenta et Dow. Pas question de stopper les pesticides, mais puisque nos butineuses ne les supportent pas, qu’à cela ne tienne, on va trafiquer des fourmis pour les remplacer, et vogue la galère. Pour rappel « Une pomme qui n’est pas issue de l’Agriculture Biologique subit en moyenne 36 traitements chimiques. » (source INRA), vous pouvez consulter la liste des fruits et légumes les plus pollués. Il faut acheter français (?), certains pays utilisent des produits interdits chez nous, et il n’y a pas (ou peu) de contrôle. Mangeons des fruits et légumes de saisons, de préférence bio. Reste à savoir si les malheureuses fourmis, fourniront, la propolis, le miel, la gelée royale, le pollen…

Une équipe de chercheurs de chez Monsanto croit, qu’ils pourraient être sur le point de trouver une solution quant à la mystérieuse chute de la population des abeilles partout sur la planète, une menace qui met en danger l’approvisionnement alimentaire de la planète dans son ensemble.

La subvention de 3 millions de dollars accordée par l’Environmental Protection Agency (EPA) a permis à l’équipe de chercheurs de Monsanto de développer des stratégies alternatives pour « survivre » au syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles (CCD), un phénomène qui a pris de l’ampleur ces dernières décennies et qui se produit lorsque la majorité des abeilles ouvrières d’une colonie disparaissent, une situation qui pourrait « considérablement influer sur l’approvisionnement alimentaire dans le monde », admettent les experts.

« Les dernières études ont trouvé un lien entre les pesticides néonicotinoïdes qui sont largement utilisés dans les cultures de maïs génétiquement modifié. L’ingénierie génétique agricole est devenue un élément essentiel de l’agriculture dans le monde moderne d’aujourd’hui, nous avons dû développer des moyens afin de promouvoir à la fois la continuité de l’ingénierie génétique agricole et la survie des abeilles, un défi passionnant », admet John Leere, le chef biochimiste du projet.

John Leere, le chef biochimiste de Monsanto, croit qu’une fourmi génétiquement modifiée pourrait éventuellement remplacer les abeilles, en cas d’effondrement des colonies de l’espèce.

L’équipe de chercheurs a développé une fourmi génétiquement modifiée qui pourrait « potentiellement sauver l’approvisionnement alimentaire mondial ».

« Du fait que l’ingénierie génétique agricole et que les pesticides néonicotinoïdes sont là pour rester, nous avons tout d’abord essayé de modifier les abeilles pour accroître leur système immunitaire quant aux pesticides, en ayant très peu de succès voire aucun, » a admis le spécialiste.

« Cependant, nous ne désespérions pas et avions finalement conduit des batteries de tests sur les reines vierges et les mâles d’une espèce de fourmis. Bien que les fourmis perdent généralement leurs ailes après l’insémination de la reine et qu’elle donne naissance à une nouvelle colonie, la manipulation génétique a produit une espèce de fourmis volantes qui sont très similaires à nos abeilles si familières et 50 fois plus résistantes à certains pesticides, » dit-il, visiblement très enthousiasmé par la découverte.

« Grâce aux manipulations génétiques, nous pourrons éventuellement créer une espèce hybride qui possèdera à la fois les caractéristiques de pollinisation propres aux abeilles, aussi bien que les propriétés d’immunisation aux pesticides de certaines espèces de fourmis. Un mariage somptueux qui aurait mis des milliers d’années à se former tout seul dans la nature, » explique t-il.

Selon une récente étude de Greenpeace, 70% des cultures humaines, qui fournissent environ 90 pour cent de l’apport alimentaire dans le monde, sont pollinisées par des abeilles. La National Statistics Agriculture des États-Unis présentent un déclin des abeilles d’environ 3,2 millions de ruches en 1947 pour atteindre 2,400,000 de ruches en 2008, soit une réduction de 25%.

samedi 20 juin 2015

LA 6ème GRANDE EXTINCTION ANIMALE EST COMMENCÉE !!!

Le caribou des bois, une espèce menacée

La sixième grande extinction animale est commencée, selon une étude

La Terre a commencé à subir sa sixième grande extinction de masse et celle-ci est causée, de toute évidence, par l'activité humaine, selon une étude publiée vendredi. Si la tendance se poursuit, les humains seront eux aussi victimes de cette extinction, préviennent les scientifiques.

Selon les chercheurs, les vertébrés disparaissent à un rythme 114 fois plus élevé que la normale. Jamais depuis la dernière extinction de masse il y a 66 millions d'années - celle des dinosaures - la planète n'a perdu ses espèces animales à un rythme aussi effréné, rapportent les experts des universités américaines Stanford, Princeton et Berkeley, notamment.

« Si on permet que cela continue, la vie pourrait mettre plusieurs millions d'années à s'en remettre, et notre espèce elle-même disparaîtrait probablement assez tôt. »— Gerardo Ceballos, professeur à l'université autonome de Mexico et auteur principal de l'étude

Cette analyse, publiée dans la revue Science Advances, s'appuie sur les observations documentées d'extinctions de vertébrés - des animaux avec squelettes internes comme les mammifères, les reptiles et les batraciens - à partir de fossiles et d'autres bases de données.

Les chercheurs ont comparé le rythme actuel de disparition des espèces aux « rythmes naturels de disparition des espèces avant que l'activité humaine ne domine ». Ces calculs sont difficiles à faire parce qu'on ne sait pas exactement ce qu'il s'est produit tout au long des 4,5 milliards d'années d'existence de la Terre.

Néanmoins, les chercheurs parviennent à estimer qu'à un taux normal, neuf espèces de vertébrés auraient disparu depuis 1900. Or, les scientifiques recensent 477 espèces disparues pendant cette période, qui coïncide avec l'intensification de l'activité industrielle et l'accroissement rapide de la population humaine.

Normalement, une telle perte de biodiversité s'observerait sur une période de 10 000 ans.

L'activité humaine montrée du doigt

Les chercheurs attribuent la disparition accélérée des espèces au changement climatique, à la pollution et à la déforestation.

Les répercussions de cette extinction sur les écosystèmes sont telles que les chercheurs estiment que les bénéfices tels que la pollinisation par les abeilles pourraient disparaître d'ici 100 ans.

« Il y a des exemples d'espèces sur toute la planète qui sont littéralement des morts-vivants », a souligné Paul Ehrlich, professeur de biologie à Stanford et coauteur des travaux.

« Afin d'éviter une véritable sixième extinction de masse, il faudra mettre en œuvre des moyens rapides et intensifs de conservation des espèces en danger et éliminer les facteurs qui menacent les populations, tels que la perte d'habitat, la surexploitation à des fins économiques et le changement climatique », affirment les chercheurs. 
« Tous ces facteurs sont liés à l'accroissement de la population humaine, qui va de pair avec la hausse de la consommation - particulièrement chez les riches - et les inégalités économiques. Toutefois, la fenêtre qu'il nous reste pour intervenir s'amenuise rapidement. »— Les auteurs de l'étude parue dans « Science Advances »

Selon l'Union mondiale pour la nature (UICN), plus de 11 000 espèces d'animaux sont actuellement menacées sur la planète, soit une espèce sur cinq.

mercredi 27 mai 2015

L'ÉCOCAPSULE


Cette petite capsule autosuffisante vous permet d’habiter n’importe où sur la planète !!!

Avez-vous déjà rêvé de pouvoir vous promener partout dans le monde et arrêter là où bon vous semble pour vous y installer presque aussi confortablement qu’à la maison?

Eh bien, votre rêve pourrait devenir réalité grâce à l’Ecocapsule, une nouvelle capsule autosuffisante mobile.
 

La petite maison munie d’un espace habitable de 8 mètres carrés permettra aux propriétaires d’habiter pratiquement n’importe où dès l’an prochain.




Chaque capsule vient avec un lit pour deux, une cuisinette, une toilette avec douche et eau chaude, de l’espace de rangement, un espace pour manger qui sert aussi de bureau et deux fenêtres.

L’Ecocapsule, qui est présentement en préproduction, récolte et filtre l’eau de pluie tout en étant alimentée par le soleil et le vent.


La batterie de la capsule peut recharger des voitures électriques, ce qui permet une infinité de possibilités d’emplacements, comme les plages, la campagne et les montagnes.


dimanche 24 mai 2015

MARYSE WOLINSKI VEUT CONNAÎTRE LA VÉRITÉ SUR LES ATTENTATS À CHARLIE HEBDO!


Maryse Wolinski : « Je vais mal »

Le dessinateur a été abattu un matin de janvier, le fusain à la main. Assassiné par les frères Kouachi dans les locaux de Charlie Hebdo , Georges Wolinski a laissé une œuvre inachevée et des phylactères vides à tout jamais. Il a surtout laissé une veuve déterminée : « je veux connaître la vérité sur les attentats ».

La voix douce et fluette, Maryse Wolinski tente de reprendre le cours de sa vie. Une vie qui tourne toutefois au ralenti depuis qu’elle a perdu son mari. « Tout me semble sombre et compliqué » confie-t-elle. Attendue ce mercredi 27 mai à Briançon dans le lycée que Georges avait fréquenté, Maryse Wolinski traverse son temps de deuil avec tristesse, évidemment. Avec colère, aussi.

Quatre mois et demi après les attentats et la mort de votre mari, comment allez-vous ?

Je vais mal. Après 47 ans de vie commune avec un homme comme Georges, on peut difficilement se remettre d’une fin si brutale. Il était généreux, amoureux : je ne sais pas comment continuer à vivre sans son regard. Nous avions une vie facile, agréable, légère et aujourd’hui, tout me semble sombre et compliqué. Au quotidien, je fais comme s’il était parti en vacances… même si je sais qu’il ne reviendra plus. Je n’ai rien touché à l’appartement mais je ne vais pas pouvoir y rester. De toute façon, je n’en ai pas les moyens, je gagne beaucoup moins d’argent que Georges.

Votre vie privée est désormais cadencée par des obligations publiques. Pourquoi répondre à toutes ces sollicitations ?
C’est vrai, je réponds à beaucoup de sollicitations en France comme à l’étranger et ça me prend beaucoup de temps. Je le fais pour Georges. Je suis contente pour lui. Je préfère lui rendre des hommages plutôt que d’aller chez un psy. Ça me fait du bien de découvrir la France sous cet angle-là. Je suis même allé à Tunis, là où il est né, pour une cérémonie d’hommage : c’était très émouvant.
Vous semblez tout de même tracassée…

Je le suis. Je dois régler les problèmes de succession pour valoriser l’œuvre de Georges : c’est compliqué administrativement.

Le sentiez-vous en danger avant les attentats ?
Pas tellement. Il n’avait jamais dessiné Mahomet. Mais nous avions été mis sous protection au moment de “l’affaire des caricatures” en 2006 et puis ensuite, rien. Il ne m’avait même pas dit que Charb était visé par une fatwa. Il me protégeait. Si je l’avais su, je lui aurais demandé de quitter Charlie Hebdo.

Mais vous saviez tout de même que Charlie Hebdo était dans le collimateur des intrégristes ?

Oui. Mais ce sont des failles dans le système de sécurité à Charlie Hebdo qui ont conduit à ce drame du 7 janvier. D’ailleurs, je mène ma petite enquête de mon côté car j’estime qu’il y a des zones d’ombre dans le déroulé des faits. L’attentat a été commis un jour où tout le monde ou presque était réuni à la rédaction : ça n’arrive jamais mais là, ils avaient prévu de partager une galette des rois et comme par hasard l’attentat a eu lieu ce mercredi et ça n’est pas anodin. Aussi, j’ai noté beaucoup d’incohérences, de différences entre les mesures de protection réelles à Charlie Hebdo et les préconisations de la préfecture de police. Je voudrais aussi savoir pourquoi l’acte de décès de mon mari a été signé à 11 h 30 alors que les frères Kouachi sont arrivés à Charlie Hebdo à 11 h 33. J’ai plein de questions à poser au juge d’instruction dans le cadre de ma contre-enquête.

Quel regard portez-vous sur les tensions actuelles au sein de Charlie Hebdo ?

À Charlie Hebdo, il y a trois problèmes : l’insécurité, les tensions au sein de la rédaction et l’utilisation de l’argent. Car on ne sait pas comment vont être utilisés les 30 millions d’euros récoltés depuis les attentats ni comment vont être répartis les 4,3 millions d’euros destinés aux familles des victimes. Tout cela m’exaspère et me met en colère. Sans cet attentat, sans ces morts, ce journal n’existerait plus et certains l’oublient.

Depuis les attentats, vous avez mis votre carrière d’écrivain entre parenthèses. Quand pensez-vous pouvoir travailler à nouveau ?

Tout doucement, je recommence à écrire. Je participe à la réédition d’un très beau livre de Georges “Lettre ouverte à ma femme” qui était sorti en 1978 et dont je fais la nouvelle préface. J’écris également sur ce tragique 7 janvier 2015 et je mène donc ma contre-enquête journalistique sur les conditions de l’attentat à Charlie Hebdo. J’aide aussi à la réalisation de films sur Georges, notamment pour des chaînes de télévision allemandes.

Et à Briançon, ce 27 mai, vous allez dévoiler une plaque au nom de Georges Wolinski dans la cour du lycée qu’il a fréquenté…
Absolument. Georges avait toujours voulu m’emmener à la montagne, surtout l’été. Mais je résistais. Et aujourd’hui c’est moi qui m’y déplace de mon plein gré. C’est une sacrée journée qui s’annonce. Je vais devoir me reposer.

Vous avait-il parlé de sa jeunesse briançonnaise, entre 1948 et 1953 ?

Oui, je connaissais ce pan de son histoire personnelle. C’était une période importante pour ce petit garçon qui venait d’un pays chaud, la Tunisie, et qui découvrait le froid, la neige, la montagne. Il l’avait fantasmé, il le découvrait.

A-t-il aimé ce qu’il a découvert ?
Je sais qu’il y a passé des bons moments. Je pense qu’il a trouvé moins formidable, à l’époque, la conversion de sa mère au catholicisme, son remariage et l’arrivée d’une demi-sœur devenue ma belle-sœur par la suite et qui sera là également le 27 mai. Mais il n’en parlait pas trop, il était pudique.
C’est à Briançon qu’il a commencé à dessiner, à se moquer de la société avec un coup de crayon déjà très affirmé…
Oui, c’est un peu là qu’il a commencé sa carrière de dessinateur.

« J’ai plein de questions à poser au juge d’instruction dans le cadre de ma contre-enquête sur les attentats »

jeudi 21 mai 2015

UN DRAPEAU POUR L'HUMANITÉ !


L'humanité a maintenant son propre drapeau!

La race humaine est enfin prête : en cas d'invasion extraterrestre, elle dispose maintenant de son propre drapeau pour la représenter, et ce, grâce à Oskar Pernefeld, un professeur de design suédois.

Conçu dans le cadre d'un projet universitaire du Beckmans College of Design de Stockholm, l’étendard vise à rappeler aux habitants de la Terre qu'ils partagent tous ensemble cette planète au-delà des frontières qui séparent les pays, explique le créateur sur son site.


Au centre du drapeau, une fleur formée de sept anneaux blancs, symbole de la vie sur Terre et de la connexion de tous ses éléments, et un fond bleu, pour représenter l'eau, constituant essentiel des êtres vivants. «Les voyageurs spatiaux sont bien plus que de simples représentants de pays. Ce sont les représentants de la planète Terre», explique Oskar.

Il ne reste plus qu'à savoir maintenant si ce drapeau, qui a été réalisé grâce à l’aide notamment de la Nasa, sera un jour reconnu par la communauté internationale et peut-être même planté sur la Lune...

En attendant, découvrez-le dans différents contextes...