vendredi 31 juillet 2015

OBSOLESCENCE PROGRAMMÉE...


Réduire volontairement la durée de vie des produits pour inciter le consommateur à acheter toujours plus est désormais puni par la loi en France

La notion d'obsolescence programmée oscille entre mythe et réalité, mais certains exemples sont assez parlants.

Votre lave-linge rend l'âme sans crier gare, impossible de trouver une batterie pour remplacer celle de votre smartphone, votre logiciel n'est plus compatible avec votre appareil. La fatalité ? Ou peut-être est-ce que l'on appelle l'obsolescence programmée, un mal très actuel qui oscille souvent entre mythe et réalité. C'est en tout cas désormais un délit puni "d'une peine de deux ans d'emprisonnement et de 300 000 euros d'amende", ce montant pouvant même être porté à 5 % du chiffre d'affaire annuel réalisé en France.

Cette disposition fait partie de la loi sur la transition énergétique, adoptée définitivement par le Parlement mercredi. Pour rendre toutes ces mesures opérationnelles rapidement, les premiers décrets d'application seront publiés dès la rentrée 2015, a promis Ségolène Royal.


Prouver qu'un fabricant a volontairement réduit la durée de vie d'un produit et que le consommateur n'est pas un simple adepte de la théorie du complot ne va pas toujours être chose aisée,

Selon le texte adopté, "l'obsolescence programmée se définit par l'ensemble des techniques par lesquelles un metteur sur le marché vise à réduire délibérément la durée de vie d'un produit pour en augmenter le taux de remplacement." En revanche, dans cette version, la liste des fameuses "techniques" n'apparaît plus. Dans sa première version, le texte précisait qu'il pouvait s'agir de "l'introduction volontaire d'une défectuosité, d'une fragilité, d'un arrêt programmé ou prématuré, d'une limitation technique, d'une impossibilité de réparer, en raison du caractère indémontable de l'appareil ou de l'absence de pièces détachées essentielles au fonctionnement de ce dernier, ou d'une incompatibilité". Tout cela a disparu, donnant lieu à une définition plus large et plus sujette à débat en cas de litige. 

Toujours est-il qu'une fois opérationnelles, ces dispositions vont permettre aux consommateurs de mener des actions en justice contre les fabricants usant de ces pratiques. A supposer qu'ils arrivent à prouver que ceux-ci ont volontairement introduit un composant fragile dans un appareil, par exemple. Car les techniques pour réduire la durée de vie des produits ne manquent pas. 
Les principales techniques et les exemples
L'obsolescence par défaut fonctionnel

C'est la plus caractéristique. La technique ? "Les producteurs font en sorte que si une seule pièce tombe en panne, c'est tout l'appareil qui se retrouve hors service", explique dans un rapport de 2013 le Centre européen de le Consommation (CEC). Plus bel exemple : les iPod 1ère, 2e et 3e génération. Leurs batteries tombaient en panne au bout de 18 mois. Or Apple n'en avait pas prévu le remplacement. Face au scandale et aux menaces de poursuites, la marque à la pomme avait dédommagé ses clients aux Etats-Unis et a fini par proposer d'acheter des batteries neuves en magasin.

La batterie des iPod, toute une histoire...

L'obsolescence par incompatibilité

Elle vise à rendre inutile un produit du fait qu'il n'est plus compatible avec les versions ultérieures ou celles d'un concurrent (systèmes d'exploitation, applications de smartphones). Plus bel exemple : la fin du support de Windows XP, abandonné le 8 avril 2014, après 12 ans de vie. Si cela n'a pas signé l'arrêt de mort immédiat des 500 millions de PC qui en étaient équipés, cela signifie que depuis ce jour ils ne bénéficient plus d'aucune mise à jour et sont de plus en plus vulnérables. Seule solution, passer aux versions ultérieures. Or la majorité des ordinateurs qui tournaient sous XP ne sont pas assez puissants pour les supporter. Alors à moins de tenter l'aventure Linux, les consommateurs ont dû ou vont devoir à terme, changer d'ordinateur,dénonçait entre autres 60 Millions de Consommateurs

La fin de Windows XP a fait couler beaucoup d'encre

L'obsolescence indirecte


C'est la technique la plus extrême. Elle consiste à arrêter la production de pièces détachées, rendant la maintenance et les réparations impossibles. Ou encore, alors que les produits sont encore fonctionnels, les accessoires qui leur sont associés sont difficiles à trouver, voire totalement indisponibles. Plus bel exemple : les smartphones. Essayez donc de trouver une batterie de rechange pour certains modèles ou un câble compatible avec certaines marques... 

Les smartphones cumulent plusieurs types d'obsolescence

L'obsolescence par notification

Celle-ci est vicieuse. Elle consiste "à concevoir un produit de sorte qu'il puisse signaler à l'utilisateur qu'il est nécessaire de réparer ou remplacer, en tout ou en partie, l'appareil", explique le CEC. Plus bel exemple : les imprimantes. Ce sont elles qui refusent d'imprimer un document sous prétexte que la cartouche est vide alors qu'il reste souvent de quoi imprimer encore quelques dizaines de feuilles. Sans parler des modèles qui n'acceptent que les cartouches de leur propre marque, bien plus chères. 
Les autres formes d'obsolescence

L'obsolescente par péremption concerne essentiellement les produits alimentaires et consiste à raccourcir artificiellement la durée de vie d'un produit qui est en réalité consommable au-delà de la date limite de consommation ou de la date limite d'utilisation optimale. 

L'obsolescence esthétique joue sur la psychologie du consommateur et parle d'elle-même. 

Le design et le marketing, des armes redoutables


Depuis le 1er septembre 2009, en Europe, les ampoules à incandescence et autres ampoules énergivores sont progressivement remplacées par des ampoules à plus grande efficacité énergétique

L'obsolescence écologique est récente et part d'un bon sentiment : remplacer ses vieux appareils énergivores par des appareils plus économiques et écologiques. Problème, il faut bien se débarrasser des anciens appareils. Résultat, cela "favorise aussi une augmentation considérable des déchets qui ne peuvent pas toujours être correctement recyclés", note le CEC. Plus beaux exemples : la prime à la casse pour les voitures, abandonnée fin 2012, ou le vaste plan de changement des ampoules. 

Les conséquences sur l'environnement

Outre le gaspillage alimentaire induit par l'obsolescence par péremption, selon les Amis de la Terre et le Centre national d'information indépendante sur les déchets (Cniid), un Français achète environ six fois plus d'équipements électriques et électroniques qu'au début des années 1990. Une consommation qui a des conséquences environnementales, à commencer par l'épuisement des ressources naturelles. Sans parler de l'incapacité à recycler. "Au lieu d'être recyclés, ces biens pour 70 % d'entre eux sont incinérés, enfouis ou traités dans des filières informelles", selon le rapport "L'obsolescence programmée, symbole de la société du gaspillage".

Le recyclage : un casse-tête

Pour le consommateur


Que dire des batteries d'iPhone, soudées, collées, vissées et qui nécessitent de démonter tout l'appareil pour être remplacées ? Décourageant. Et Dell qui avait retiré de la vente en 2011 son modèle d'ordinateur portable à batterie inamovible (procédé illégal dans l'Union européenne). Et que penser de certaines pièces d'appareils électroménagers qui sont commercialisées directement moulées dans le plastique de l'appareil et ne sont ni démontables, ni réparables. L'objectif est toujours le même : "empêcher la réparation pour forcer le consommateur à jeter le bien en panne et en racheter un nouveau", dénonce la CEC. Un mal qui finit par coûter cher...

Mais les consommateurs sont de plus en plus méfiants et entendent bien ne plus se laisser avoir si facilement. De plus en plus, ils troquent, prêtent, donnent, louent, réparent eux-mêmes leurs produits, échangent des services contre d'autres etc. Les sites et forums d'entre-aide sont également de plus en plus nombreux.

lundi 6 juillet 2015

LE TRISTE DÉCÈS DE CORINNE GOUGET


Décès : la nutritionniste Corinne Gouget s’est suicidée

Corinne Gouget était connue pour son livre « Additifs alimentaires : attention danger ». Elle enquêtait depuis de nombreuses années sur les travers de l’alimentation industrielle, un combat qui ne plaisait pas à tout le monde. Il semble qu’elle ait décidé de mettre fin à ses jours dans le Sud de la France.

Corinne Gouget s’était employée à répertorier puis à décortiquer chaque additif alimentaire utilisé par les industriels. Ce faisant, elle avait identifié leurs dangers pour l’Homme et avait entrepris de sensibiliser la population, en mettant les consommateurs en garde contre ces substances. Bien sûr, son travail lui valait d’être détestée par les professionnels du secteur.

La nouvelle de sa disparition, d’abord rumeur, puis confirmée, a eu l’effet d’une onde de choc parmi ceux qui la connaissaient. « Elle laisse à notre société l’empreinte d’une femme battante mais fragile, et lègue un travail remarquable en vidéos, écrits et conférences qui nous alertent sur les dangers cachés de l’alimentation industrielle », note par exemple son ami Michel Sebban pour lui rendre hommage.
Suicide ou assassinat ?

D’après les constatations faites par les enquêteurs, et relayées par Midi Libre, « une femme a été percutée par un train lundi 22 juin, vers 22 h, dans les proches environs de la gare de Frontignan. Elle a été tuée sur le coup. L’hypothèse du suicide est privilégiée ».


Le site d’actualités locales Hérault H24 précise : « La victime se trouvait sur une voie ferroviaire, à quelques dizaines de mètres des quais principaux de la gare SNCF de Frontignan, quand le train est arrivé. Un sac de femme découvert non loin des lieux du drame a été récupéré par les policiers ». Dans ce sac, des effets appartenant à Corinne Gouget, notamment un chéquier, ce qui permettra de l’identifier (ce qui devra être confirmé par une analyse ADN car le corps « n’est pas identifiable »).

De nombreux lecteurs et sympathisants de Corinne s’interrogent néanmoins. La thèse du suicide leur semble inconcevable, parce qu’elle avait « de nombreux projets en cours et à venir, notamment un livre de cuisine » ; mais aussi parce que, selon certains internautes, elle se serait présentée à la gare avec ses valises. « On n’emmène pas ses valises lorsqu’on l’on veut se suicider », estiment certains sur les réseaux sociaux, qui pensent que la nutritionniste a été « poussée », et qu’il s’agit donc d’un « suicide assisté ».
« C’est un suicide », affirme son webmaster

Eric Buzin, le webmaster et ami intime de Corinne Gouget, nie toutes ces suppositions qu’il assimile à des rumeurs. « Pour moi c’est un suicide (…) Elle en avait juste raz la casquette de sa vie, elle s’est éloignée de la gare le long de la voie ferrée puis s’est jetée sous un train… En même temps, les gens l’ont poussée à se suicider, les lobbies pharmaceutiques et agro-alimentaires sont des assassins en puissance. C’est eux qui l’ont poussée au suicide. Pas besoin de quelqu’un derrière pour te flinguer… L’exaspération existe et c’est bien pire qu’un tueur à gage… », indique-t-il notamment sur son blog.

C’est désormais aux forces de l’ordre d’examiner les preuves qui permettront d’accréditer un scénario plutôt que l’autre. Pour l’instant, aucun élément n’a été communiqué à la presse, ce qui est tout à fait logique dans le cadre d’une enquête comme celle-ci.

mardi 23 juin 2015

MONSANTO DÉCLARE QUE DES FOURMIS MODIFIÉES POURRONT REMPLACER LES ABEILLES !



Un expert de Monsanto déclare que des fourmis génétiquement modifiées pourront remplacer les abeilles..

La connerie à ce niveau, c’est du grand art, mais comme ça vient de l’ empoisonneur Monsanto, on est moins étonnés. On risque de manquer de médailles, pour récompenser ces « cerveaux », sans oublier ses complices Bayer, BASF, Sygenta et Dow. Pas question de stopper les pesticides, mais puisque nos butineuses ne les supportent pas, qu’à cela ne tienne, on va trafiquer des fourmis pour les remplacer, et vogue la galère. Pour rappel « Une pomme qui n’est pas issue de l’Agriculture Biologique subit en moyenne 36 traitements chimiques. » (source INRA), vous pouvez consulter la liste des fruits et légumes les plus pollués. Il faut acheter français (?), certains pays utilisent des produits interdits chez nous, et il n’y a pas (ou peu) de contrôle. Mangeons des fruits et légumes de saisons, de préférence bio. Reste à savoir si les malheureuses fourmis, fourniront, la propolis, le miel, la gelée royale, le pollen…

Une équipe de chercheurs de chez Monsanto croit, qu’ils pourraient être sur le point de trouver une solution quant à la mystérieuse chute de la population des abeilles partout sur la planète, une menace qui met en danger l’approvisionnement alimentaire de la planète dans son ensemble.

La subvention de 3 millions de dollars accordée par l’Environmental Protection Agency (EPA) a permis à l’équipe de chercheurs de Monsanto de développer des stratégies alternatives pour « survivre » au syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles (CCD), un phénomène qui a pris de l’ampleur ces dernières décennies et qui se produit lorsque la majorité des abeilles ouvrières d’une colonie disparaissent, une situation qui pourrait « considérablement influer sur l’approvisionnement alimentaire dans le monde », admettent les experts.

« Les dernières études ont trouvé un lien entre les pesticides néonicotinoïdes qui sont largement utilisés dans les cultures de maïs génétiquement modifié. L’ingénierie génétique agricole est devenue un élément essentiel de l’agriculture dans le monde moderne d’aujourd’hui, nous avons dû développer des moyens afin de promouvoir à la fois la continuité de l’ingénierie génétique agricole et la survie des abeilles, un défi passionnant », admet John Leere, le chef biochimiste du projet.

John Leere, le chef biochimiste de Monsanto, croit qu’une fourmi génétiquement modifiée pourrait éventuellement remplacer les abeilles, en cas d’effondrement des colonies de l’espèce.

L’équipe de chercheurs a développé une fourmi génétiquement modifiée qui pourrait « potentiellement sauver l’approvisionnement alimentaire mondial ».

« Du fait que l’ingénierie génétique agricole et que les pesticides néonicotinoïdes sont là pour rester, nous avons tout d’abord essayé de modifier les abeilles pour accroître leur système immunitaire quant aux pesticides, en ayant très peu de succès voire aucun, » a admis le spécialiste.

« Cependant, nous ne désespérions pas et avions finalement conduit des batteries de tests sur les reines vierges et les mâles d’une espèce de fourmis. Bien que les fourmis perdent généralement leurs ailes après l’insémination de la reine et qu’elle donne naissance à une nouvelle colonie, la manipulation génétique a produit une espèce de fourmis volantes qui sont très similaires à nos abeilles si familières et 50 fois plus résistantes à certains pesticides, » dit-il, visiblement très enthousiasmé par la découverte.

« Grâce aux manipulations génétiques, nous pourrons éventuellement créer une espèce hybride qui possèdera à la fois les caractéristiques de pollinisation propres aux abeilles, aussi bien que les propriétés d’immunisation aux pesticides de certaines espèces de fourmis. Un mariage somptueux qui aurait mis des milliers d’années à se former tout seul dans la nature, » explique t-il.

Selon une récente étude de Greenpeace, 70% des cultures humaines, qui fournissent environ 90 pour cent de l’apport alimentaire dans le monde, sont pollinisées par des abeilles. La National Statistics Agriculture des États-Unis présentent un déclin des abeilles d’environ 3,2 millions de ruches en 1947 pour atteindre 2,400,000 de ruches en 2008, soit une réduction de 25%.

samedi 20 juin 2015

LA 6ème GRANDE EXTINCTION ANIMALE EST COMMENCÉE !!!

Le caribou des bois, une espèce menacée

La sixième grande extinction animale est commencée, selon une étude

La Terre a commencé à subir sa sixième grande extinction de masse et celle-ci est causée, de toute évidence, par l'activité humaine, selon une étude publiée vendredi. Si la tendance se poursuit, les humains seront eux aussi victimes de cette extinction, préviennent les scientifiques.

Selon les chercheurs, les vertébrés disparaissent à un rythme 114 fois plus élevé que la normale. Jamais depuis la dernière extinction de masse il y a 66 millions d'années - celle des dinosaures - la planète n'a perdu ses espèces animales à un rythme aussi effréné, rapportent les experts des universités américaines Stanford, Princeton et Berkeley, notamment.

« Si on permet que cela continue, la vie pourrait mettre plusieurs millions d'années à s'en remettre, et notre espèce elle-même disparaîtrait probablement assez tôt. »— Gerardo Ceballos, professeur à l'université autonome de Mexico et auteur principal de l'étude

Cette analyse, publiée dans la revue Science Advances, s'appuie sur les observations documentées d'extinctions de vertébrés - des animaux avec squelettes internes comme les mammifères, les reptiles et les batraciens - à partir de fossiles et d'autres bases de données.

Les chercheurs ont comparé le rythme actuel de disparition des espèces aux « rythmes naturels de disparition des espèces avant que l'activité humaine ne domine ». Ces calculs sont difficiles à faire parce qu'on ne sait pas exactement ce qu'il s'est produit tout au long des 4,5 milliards d'années d'existence de la Terre.

Néanmoins, les chercheurs parviennent à estimer qu'à un taux normal, neuf espèces de vertébrés auraient disparu depuis 1900. Or, les scientifiques recensent 477 espèces disparues pendant cette période, qui coïncide avec l'intensification de l'activité industrielle et l'accroissement rapide de la population humaine.

Normalement, une telle perte de biodiversité s'observerait sur une période de 10 000 ans.

L'activité humaine montrée du doigt

Les chercheurs attribuent la disparition accélérée des espèces au changement climatique, à la pollution et à la déforestation.

Les répercussions de cette extinction sur les écosystèmes sont telles que les chercheurs estiment que les bénéfices tels que la pollinisation par les abeilles pourraient disparaître d'ici 100 ans.

« Il y a des exemples d'espèces sur toute la planète qui sont littéralement des morts-vivants », a souligné Paul Ehrlich, professeur de biologie à Stanford et coauteur des travaux.

« Afin d'éviter une véritable sixième extinction de masse, il faudra mettre en œuvre des moyens rapides et intensifs de conservation des espèces en danger et éliminer les facteurs qui menacent les populations, tels que la perte d'habitat, la surexploitation à des fins économiques et le changement climatique », affirment les chercheurs. 
« Tous ces facteurs sont liés à l'accroissement de la population humaine, qui va de pair avec la hausse de la consommation - particulièrement chez les riches - et les inégalités économiques. Toutefois, la fenêtre qu'il nous reste pour intervenir s'amenuise rapidement. »— Les auteurs de l'étude parue dans « Science Advances »

Selon l'Union mondiale pour la nature (UICN), plus de 11 000 espèces d'animaux sont actuellement menacées sur la planète, soit une espèce sur cinq.

mercredi 27 mai 2015

L'ÉCOCAPSULE


Cette petite capsule autosuffisante vous permet d’habiter n’importe où sur la planète !!!

Avez-vous déjà rêvé de pouvoir vous promener partout dans le monde et arrêter là où bon vous semble pour vous y installer presque aussi confortablement qu’à la maison?

Eh bien, votre rêve pourrait devenir réalité grâce à l’Ecocapsule, une nouvelle capsule autosuffisante mobile.
 

La petite maison munie d’un espace habitable de 8 mètres carrés permettra aux propriétaires d’habiter pratiquement n’importe où dès l’an prochain.




Chaque capsule vient avec un lit pour deux, une cuisinette, une toilette avec douche et eau chaude, de l’espace de rangement, un espace pour manger qui sert aussi de bureau et deux fenêtres.

L’Ecocapsule, qui est présentement en préproduction, récolte et filtre l’eau de pluie tout en étant alimentée par le soleil et le vent.


La batterie de la capsule peut recharger des voitures électriques, ce qui permet une infinité de possibilités d’emplacements, comme les plages, la campagne et les montagnes.


dimanche 24 mai 2015

MARYSE WOLINSKI VEUT CONNAÎTRE LA VÉRITÉ SUR LES ATTENTATS À CHARLIE HEBDO!


Maryse Wolinski : « Je vais mal »

Le dessinateur a été abattu un matin de janvier, le fusain à la main. Assassiné par les frères Kouachi dans les locaux de Charlie Hebdo , Georges Wolinski a laissé une œuvre inachevée et des phylactères vides à tout jamais. Il a surtout laissé une veuve déterminée : « je veux connaître la vérité sur les attentats ».

La voix douce et fluette, Maryse Wolinski tente de reprendre le cours de sa vie. Une vie qui tourne toutefois au ralenti depuis qu’elle a perdu son mari. « Tout me semble sombre et compliqué » confie-t-elle. Attendue ce mercredi 27 mai à Briançon dans le lycée que Georges avait fréquenté, Maryse Wolinski traverse son temps de deuil avec tristesse, évidemment. Avec colère, aussi.

Quatre mois et demi après les attentats et la mort de votre mari, comment allez-vous ?

Je vais mal. Après 47 ans de vie commune avec un homme comme Georges, on peut difficilement se remettre d’une fin si brutale. Il était généreux, amoureux : je ne sais pas comment continuer à vivre sans son regard. Nous avions une vie facile, agréable, légère et aujourd’hui, tout me semble sombre et compliqué. Au quotidien, je fais comme s’il était parti en vacances… même si je sais qu’il ne reviendra plus. Je n’ai rien touché à l’appartement mais je ne vais pas pouvoir y rester. De toute façon, je n’en ai pas les moyens, je gagne beaucoup moins d’argent que Georges.

Votre vie privée est désormais cadencée par des obligations publiques. Pourquoi répondre à toutes ces sollicitations ?
C’est vrai, je réponds à beaucoup de sollicitations en France comme à l’étranger et ça me prend beaucoup de temps. Je le fais pour Georges. Je suis contente pour lui. Je préfère lui rendre des hommages plutôt que d’aller chez un psy. Ça me fait du bien de découvrir la France sous cet angle-là. Je suis même allé à Tunis, là où il est né, pour une cérémonie d’hommage : c’était très émouvant.
Vous semblez tout de même tracassée…

Je le suis. Je dois régler les problèmes de succession pour valoriser l’œuvre de Georges : c’est compliqué administrativement.

Le sentiez-vous en danger avant les attentats ?
Pas tellement. Il n’avait jamais dessiné Mahomet. Mais nous avions été mis sous protection au moment de “l’affaire des caricatures” en 2006 et puis ensuite, rien. Il ne m’avait même pas dit que Charb était visé par une fatwa. Il me protégeait. Si je l’avais su, je lui aurais demandé de quitter Charlie Hebdo.

Mais vous saviez tout de même que Charlie Hebdo était dans le collimateur des intrégristes ?

Oui. Mais ce sont des failles dans le système de sécurité à Charlie Hebdo qui ont conduit à ce drame du 7 janvier. D’ailleurs, je mène ma petite enquête de mon côté car j’estime qu’il y a des zones d’ombre dans le déroulé des faits. L’attentat a été commis un jour où tout le monde ou presque était réuni à la rédaction : ça n’arrive jamais mais là, ils avaient prévu de partager une galette des rois et comme par hasard l’attentat a eu lieu ce mercredi et ça n’est pas anodin. Aussi, j’ai noté beaucoup d’incohérences, de différences entre les mesures de protection réelles à Charlie Hebdo et les préconisations de la préfecture de police. Je voudrais aussi savoir pourquoi l’acte de décès de mon mari a été signé à 11 h 30 alors que les frères Kouachi sont arrivés à Charlie Hebdo à 11 h 33. J’ai plein de questions à poser au juge d’instruction dans le cadre de ma contre-enquête.

Quel regard portez-vous sur les tensions actuelles au sein de Charlie Hebdo ?

À Charlie Hebdo, il y a trois problèmes : l’insécurité, les tensions au sein de la rédaction et l’utilisation de l’argent. Car on ne sait pas comment vont être utilisés les 30 millions d’euros récoltés depuis les attentats ni comment vont être répartis les 4,3 millions d’euros destinés aux familles des victimes. Tout cela m’exaspère et me met en colère. Sans cet attentat, sans ces morts, ce journal n’existerait plus et certains l’oublient.

Depuis les attentats, vous avez mis votre carrière d’écrivain entre parenthèses. Quand pensez-vous pouvoir travailler à nouveau ?

Tout doucement, je recommence à écrire. Je participe à la réédition d’un très beau livre de Georges “Lettre ouverte à ma femme” qui était sorti en 1978 et dont je fais la nouvelle préface. J’écris également sur ce tragique 7 janvier 2015 et je mène donc ma contre-enquête journalistique sur les conditions de l’attentat à Charlie Hebdo. J’aide aussi à la réalisation de films sur Georges, notamment pour des chaînes de télévision allemandes.

Et à Briançon, ce 27 mai, vous allez dévoiler une plaque au nom de Georges Wolinski dans la cour du lycée qu’il a fréquenté…
Absolument. Georges avait toujours voulu m’emmener à la montagne, surtout l’été. Mais je résistais. Et aujourd’hui c’est moi qui m’y déplace de mon plein gré. C’est une sacrée journée qui s’annonce. Je vais devoir me reposer.

Vous avait-il parlé de sa jeunesse briançonnaise, entre 1948 et 1953 ?

Oui, je connaissais ce pan de son histoire personnelle. C’était une période importante pour ce petit garçon qui venait d’un pays chaud, la Tunisie, et qui découvrait le froid, la neige, la montagne. Il l’avait fantasmé, il le découvrait.

A-t-il aimé ce qu’il a découvert ?
Je sais qu’il y a passé des bons moments. Je pense qu’il a trouvé moins formidable, à l’époque, la conversion de sa mère au catholicisme, son remariage et l’arrivée d’une demi-sœur devenue ma belle-sœur par la suite et qui sera là également le 27 mai. Mais il n’en parlait pas trop, il était pudique.
C’est à Briançon qu’il a commencé à dessiner, à se moquer de la société avec un coup de crayon déjà très affirmé…
Oui, c’est un peu là qu’il a commencé sa carrière de dessinateur.

« J’ai plein de questions à poser au juge d’instruction dans le cadre de ma contre-enquête sur les attentats »

jeudi 21 mai 2015

UN DRAPEAU POUR L'HUMANITÉ !


L'humanité a maintenant son propre drapeau!

La race humaine est enfin prête : en cas d'invasion extraterrestre, elle dispose maintenant de son propre drapeau pour la représenter, et ce, grâce à Oskar Pernefeld, un professeur de design suédois.

Conçu dans le cadre d'un projet universitaire du Beckmans College of Design de Stockholm, l’étendard vise à rappeler aux habitants de la Terre qu'ils partagent tous ensemble cette planète au-delà des frontières qui séparent les pays, explique le créateur sur son site.


Au centre du drapeau, une fleur formée de sept anneaux blancs, symbole de la vie sur Terre et de la connexion de tous ses éléments, et un fond bleu, pour représenter l'eau, constituant essentiel des êtres vivants. «Les voyageurs spatiaux sont bien plus que de simples représentants de pays. Ce sont les représentants de la planète Terre», explique Oskar.

Il ne reste plus qu'à savoir maintenant si ce drapeau, qui a été réalisé grâce à l’aide notamment de la Nasa, sera un jour reconnu par la communauté internationale et peut-être même planté sur la Lune...

En attendant, découvrez-le dans différents contextes...






vendredi 15 mai 2015

LES ÉTATS-UNIS TOUCHÉ GRAVEMENT PAR LA GRIPPE AVIAIRE !


USA: Le Nebraska devient le quatrième Etat américain à déclarer l'urgence à la grippe aviaire. Déjà plus de 33 millions de volaille ont été tués dans 16 États américains!


Le gouverneur du Nebraska, Pete Ricketts, a déclaré l'état d'urgence jeudi afin d'aider à combattre la propagation de la grippe aviaire dans l'état. 

Les mesures prises par Ricketts fait du Nebraska le quatrième État américain à déclarer une urgence contre le virus qui se propage actuellement rapidement aux états Unis. 

La décision a été prise après que les responsables agricoles fédéraux aient confirmé un deuxième site positif à la présence du virus dans ses élevages. 

La décision du Nebraska suit les actions antérieures prises par les gouverneurs dans les États les plus durement touchés, l'Iowa, le Minnesota et le Wisconsin. Le virus a déjà conduit à l'abattage de plus de 33 millions de têtes de volaille dans 16 États des USA. 

La flambée d'influenza aviaire qui frappe le Nebraska fait de lui le 16e État à signaler des cas dans ses elevages. 

Les deux fermes touchées au Nebraska sont en quarantaine. 

Reuters a rapporté que l'industrie de la volaille et des oeufs américaines est touchée depuis des mois par la plus grande épidémie jamais enregistrée dans le pays. L'épidémie est actuellemnt plutôt concentrée dans les États de l'Ouest. 

Lundi dernier, le virus a été détecté dans un élevage dans l' Indiana.

© Nature Alerte / Reuters

mercredi 13 mai 2015

TOMATES SANS EAU, NI PESTICIDES !


Tomates sans eau ni pesticide : cette méthode fascine les biologistes

Les méthodes de Pascal Poot, loin de l’agriculture moderne, sont aussi hyperproductives que naturelles et peu coûteuses. Des scientifiques pensent y trouver des réponses au changement climatique.

Ici, le terrain est si caillouteux et le climat si aride que les chênes vieux de 50 ans sont plus petits que les hommes.

Pourtant, à l’entrée de la ferme de Pascal Poot, sur les hauteurs de Lodève (Hérault), trône une vieille pancarte en carton : « Conservatoire de la tomate ».


Les tomates poussent, sans eau et sans tuteur, dans la ferme de Pascal Poot en 2014 (DR)

Pourtant, chaque été, les tomates Poire jaune et autres Noires de Crimée poussent ici dans une abondance folle.

Sans arrosage malgré la sécheresse, sans tuteur, sans entretien et bien sûr sans pesticide ni engrais, ses milliers de plants produisent jusqu’à 25 kg de tomates chacun.

Son secret ? Il tient dans les graines, que Pascal Poot sème devant moi, avec des gestes qui mêlent patience et nonchalance.



C’est le début de la fin de l’hiver dans la région, le temps est venu pour lui de confier ses graines à la terre. Ce sont ses premiers semis de l’année.

L’homme a 52 ans mais semble sans âge. Ce fils d’agriculteurs, qui a quitté l’école à 7 ans, se dit « complétement autodidacte ». Il a élevé des brebis et cultivé des châtaignes avant de se spécialiser dans les semences. Il dissémine aujourd’hui ses graines sur du terreau, dans des jardinières fatiguées.

Puis il place ses jardinières sur un énorme tas de fumier en décomposition, dont la température atteindra bientôt 70 degrés pendant plusieurs jours, chauffant la serre et permettant la germination des graines.

Pascal Poot et sa couche chaude dans sa serre, à Lodève le 26 février 2015 (Thibaut Schepman/Rue89)

La technique, appelée couche chaude, est très ancienne. C’est elle quipermettait aux maraîchers parisiens du XIXe siècle de récolter des melons en pleine ville dès la fin du printemps. C’est elle qui permet à Pascal Poot de faire germer chaque année des milliers de plants de tomates, aubergines, poivrons... Avant de les planter sur son terrain et de ne plus s’en occuper jusqu’à la récolte.



La serre de Pascal Poot, à la fin des semis, en 2014 (DR)

Tout en semant ces graines, Pascal me révèle les détails de sa méthode :

« La plupart des plantes qu’on appelle aujourd’hui “mauvaises herbes” étaient des plantes que l’on mangeait au Moyen-Age, comme l’amarante ou lechiendent... Je me suis toujours dit que si elles sont si résistantes aujourd’hui c’est justement parce que personne ne s’en est occupé depuis des générations et des générations.

Tout le monde essaye de cultiver les légumes en les protégeant le plus possible, moi au contraire j’essaye de les encourager à se défendre eux-mêmes. J’ai commencé à planter des tomates sur ce terrain plein de cailloux il y a une vingtaine d’années, à l’époque il n’y avait pas une goutte d’eau.

Tout le monde pense que si on fait ça toutes les plantes meurent mais ce n’est pas vrai. En fait, presque tous les plants survivent. Par contre on obtient de toutes petites tomates, ridicules. Il faut récolter les graines du fruit et les semer l’année suivante. Là on commence à voir de vraies tomates, on peut en avoir 1 ou 2 k par plant.

Et si on attend encore un an ou deux, alors là c’est formidable. Au début on m’a pris pour un fou mais au bout d’un moment, les voisins ont vu que j’avais plus de tomates qu’eux, et jamais de mildiou, en plus, alors les gens ont commencé à parler et des chercheurs sont venus me voir. »


Pascal Poot dans sa serre, à Lodève le 26 février 2015 (Thibaut Schepman/Rue89)

Parmi ces chercheurs, on compte Bob Brac de la Perrière, biologiste et généticien des plantes et coordinateur de l’association environnementale Bede :

« A la fin des années 90, au moment du combat contre les OGM, on s’est dit qu’il fallait aussi travailler sur les alternatives, et on a commencé à faire l’inventaire des agriculteurs qui faisaient leurs propres semences. On a dû en trouver entre 100 et 150 en France.

Mais le cas de Pascal Poot était unique. Le moins qu’on puisse dire c’est qu’il a une grande indépendance d’esprit, il suit ses propres règles et à ma connaissance personne ne fait comme lui. Il sélectionne ses semences dans un contexte de difficulté et de stress pour la plante, ce qui les rend extrêmement tolérantes, améliore leur qualité gustative et fait qu’elles sont plus concentrées en nutriment.

En plus de ça il cultive plusieurs centaines de variétés différentes, peu d’agriculteurs ont une connaissance aussi vaste de l’espèce qu’ils cultivent. »



Pascal Poot choisit une étiquette, à Lodève le 26 février 2015 (Thibaut Schepman/Rue89)

Les chercheurs commencent seulement à comprendre les mécanismes biologiques qui expliquent le succès de la méthode de Pascal Poot, assure Véronique Chable, spécialiste du sujet à l’INRA-Sad de Rennes et qui a menédes recherche sur les sélections de Pascal Poot depuis 2004 :


« Son principe de base, c’est de mettre la plante dans les conditions dans lesquelles on a envie qu’elle pousse. On l’a oublié, mais ça a longtemps fait partie du bon sens paysan.

Aujourd’hui, on appelle cela l’hérédité des caractères acquis, en clair il y a une transmission du stress et des caractères positifs des plantes sur plusieurs générations.

Il faut comprendre que l’ADN est un support d’information très plastique, il n’y a pas que la mutation génétique qui entraîne les changements, il y a aussi l’adaptation, avec par exemple des gènes qui sont éteints mais qui peuvent se réveiller.

La plante fait ses graines après avoir vécu son cycle, donc elle conserve certains aspects acquis. Pascal Poot exploite ça extrêmement bien, ses plantes ne sont pas très différentes des autres au niveau génétique mais elles ont une capacité d’adaptation impressionnante ».


Pascal Poot dans sa serre, à Lodève le 26 février 2015 (Thibaut Schepman/Rue89)

Cette capacité d’adaptation a une valeur commerciale. Pendant ma visite, plusieurs personnes ont appelé Pascal pour commander des semences. L’agriculteur vend ses graines à plusieurs semenciers bio, dont Germinance.

Kevin Sperandio, artisan semencier chez Germinance, nous explique :


Des aubergines blanches poussent dans la ferme de Pascal Poot (DR)

« Le fait que les semences de Pascal Poot soient adaptées à un terroir difficile fait qu’elles ont une capacité d’adaptation énorme, pour toutes les régions et les climats.

Nous n’avons pas les moyens de faire ce genre de tests mais je suis sûr que si on faisait un test entre une variété hybride, celle de Pascal Poot et une semence bio classique ce serait celles du conservatoire de la tomate qui obtiendraient les meilleurs résultats. »

Une partie de ces graines sont vendues dans l’illégalité, parce qu’elles ne sont pas inscrites au catalogue officiel des espèces et variétés végétales du GNIS(Groupement national interprofessionnel des semences et plants). Cela énerve beaucoup Pascal Poot, jusque là très calme :

« L’une de mes meilleures variétés, c’est la Gregori Altaï. Mais elle n’est pas inscrite au catalogue, peut-être parce qu’elle n’est pas assez régulière pour eux. Beaucoup de variétés sont comme ça. A l’automne dernier, le semencier Graines del Païs a eu un contrôle de la répression des fraudes qui a établi près de 90 infractions dans leur catalogue.

Le principe c’est qu’on ne nous autorise à vendre que les graines qui donnent des fruits qui sont tous pareils et qui donnent les mêmes résultats à chaque endroit. Pour moi, c’est le contraire du vivant, qui repose sur l’adaptation permanente. Cela revient à produire des clones mais on veut en plus que ces clones soient des zombies. »


La caisse d’étiquettes de Pascal Poot, le 26 février 2015 (Thibaut Schepman/Rue89)

Interrogé au sujet de ces contrôles, un délégué du GNIS expliquait en mars 2014 :

« Notre objectif est d’apporter une protection à l’utilisateur et au consommateur. Le secteur français des semences est très performant, mais il a besoin d’une organisation qui a fait ses preuves et d’un système de certification. »


Les tomates de Pascal Poot, en 2014 (DR)

Sauf que l’uniformisation des fruits et des semences se fait souvent au détriment du goût et des qualités nutritives. Et pourrait, à l’avenir, nuire aux agriculteurs, estime Véronique Chable :

« Le travail de sélection des semences montre qu’on peut pousser le végétal vers des conditions impressionnantes. Mais l’agriculture moderne a perdu ça de vue, elle ne repose pas du tout sur la capacité d’adaptation.

Or dans un contexte de changement rapide du climat et de l’environnement c’est quelque chose dont le monde agricole va avoir besoin. Il va falloir préserver non seulement les semences mais aussi les savoir-faire des agriculteurs, les deux vont ensemble. »

Pour partager ce savoir-faire, j’ai demandé à Pascal de m’expliquer comment il sélectionne et récolte ses semences. Voici ses conseils :


Les graines de Pascal Poot, à Lodève le 26 février 2015 (Thibaut Schepman/Rue89)

« Il faut prendre le fruit le plus tard possible, si possible juste avant les premières gelées comme ça il aura vécu non seulement à la sécheresse de l’été mais aussi aux pluies de l’automne. »

« Les tomates, c’est tout à fait spécial. Quand on ouvre une tomate, les graines sont dans une sorte de gélatine, comme un blanc d’œuf. Cette gélatine empêche les graines de germer à l’intérieur du fruit, qui est chaud et humide. Les graines ne germent pas avant que cette gélatine ait pourri et fermenté. »
« Il faut donc faire fermenter les graines. Pour ça il faut ouvrir la tomate,extraire les graines et les laisser plusieurs heures dans leur jus, par exemple dans un saladier. Il va se produire une fermentation lactique. »

« Il faut surveiller la fermentation comme le lait sur le feu, ça peut durer entre 6 et 24 heures mais contrairement à ce qu’on dit, il ne faut pas attendre qu’une pellicule de moisissure apparaisse. On prend une graine on la pose sur la main, si on peut la déplacer avec l’index sans que la gélatine ne vienne avec la graine, c’est que c’est bon. »

« Ensuite on passe le tout dans une passoire à thé, on lave à l’eau et onmet à sécher. Là on arrive à un taux de germination entre 98% et 100%. »

« Le poivron c’est différent, il faut juste laver les graines, les faire séchersur un tamis très fin et les stocker. Pour le piment c’est la même chose mais ça devient dangereux parce que les graines brûlent, c’est très fort, ça passe même à travers les gants. Une fois j’ai récolté les graines d’un cageot de piments d’Espelette sans gant, j’ai dû passer la nuit avec les mains dans l’eau glacée ! »

Pascal Poot dans sa serre, à Lodève le 26 février 2015 (Thibaut Schepman/Rue89)

dimanche 10 mai 2015

UN CALAMAR GÉANT RADIOACTIF S'ÉCHOUE SUR LES PLAGES DE BRETAGNE....


Un calmars de 49 mètres échoués en Bretagne sur une plage près du Cap d'Erquy (Côtes d'Armor) !

Pour la deuxième fois en quelques mois, une créature marine géante s'est échouée en Bretagne. Et quelle créature ! Car c'est en effet un calmar géant mesurant la bagatelle de 49 mètres de la tète à la pointe des tentacules qui a été retrouvé sur une plage des Côtes d'Armor .

Les experts envoyés sur place pensent que le gigantisme des deux monstres marins est imputable à la pollution de l'eaux de mer par les lisiers déversés par les éleveurs porcins de la région Bretagne nord (ceci a été confirmé par les résultats des analyses d'échantillons d'eau de mer prélevés sur zone).

Les scientifiques pensent que les déversements de lisiers porcins doivent cesser immédiatement pour que cesse cette anomalie, et qu'il est probable qu'il se passera plusieurs année avant que la faune marine retrouve sa vrai nature.

Avant l'échouage de ces deux monstres des coquilles saint jacques énormes (60 centimètres de diamètre) avaient déjà été remontées de cette zone de pêche.

Il est à noter que ces créatures ont été déclarées impropres à la consommation par les autorités sanitaires départementales

mardi 5 mai 2015

NOUVELLES RÉVÉLATIONS CHOCS DE PAUL HELLYER...


L’ex ministre canadien de la défense Paul Hellyer : « Nous n’avons plus que quelques mois »

Et dans le genre sujet plus « légers » (si on veut …) ce petit cadeau de l’équipe, cette vidéo récente où l’ex ministre canadien de la défense Paul T. Hellyer alerte le monde.

J’ai estimé qu’avec l’ex ministre de la défense du Canada qui lance ce genre d’alerte, ça valait peut être la peine d’écouter avec attention ce qu’il avait à dire. 

Dans cette vidéo, L’ex ministre canadien de la défense Paul Hellyer déballe tout, et avertit le monde , il déclare que « le monde est en grand danger » et que le temps nous est compté . 

Ce message s’intitule à l’origine « full disclosure » c’est à dire « divulgation totale » (ou « déclassification totale ») 

Il présente aussi son livre « the money mafia, un monde en crise » 

« Nos problèmes ne sont pas naturels, ils ont été provoqués par une très petite élite de gens riches impitoyablement avides de pouvoirs, qui ont maintenu la population dans l’ignorance la plus totale » dit-il , puis mentionne les différents cartels « non élus » qui opèrent dans l’ombre, avec au sommet le cartel bancaire et financier suivi du cartel pétrolier et de la corporatocratie. 

« Leur plan est de créer un nouvel empire, ils appellent cela le Nouvel ordre mondial (NWO) » 

Il aborde divers sujets, dans une démarche d’informer le monde sur la « vérité » et de « divulgation totale », du crash de Roswell (et la présence d’autres « espèces ») à la prise de contrôle par l’élite, l’impasse de la dette ou encore l’arnaque du 11 septembre, le TTIP, le schéma de ponzi créé par les banques et la mise en esclavage des peuples . 

Il déclare enfin que « nous n’avons plus que quelques mois devant nous », pour agir radicalement.


Traduit par FRED pour le Blog de la Résistance Source

mercredi 22 avril 2015

LE CHILI SURPRIS PAR UNE ÉRUPTION !!!


Le Chili surpris par l'éruption du volcan Calbuco

Le Chili compte environ 90 volcans actifs, parmi lesquels le Calbuco est considéré comme l'un des plus dangereux.

Le gouvernement chilien a décrété mercredi l'alerte rouge après l'éruption violente et inattendue du volcan Calbuco, inactif depuis 43 ans, ordonnant d'évacuer la population dans un rayon de 20 kilomètres aux alentours.

L'alerte rouge concerne les villes de Puerto Montt et Puerto Varas, situées dans la région de Los Lagos, à environ 1300 kilomètres au sud de Santiago.

Les autorités ont par ailleurs décidé l'état d'exception pour catastrophe dans les localités proches du volcan, et l'armée prendra donc temporairement le contrôle de ces zones.

«Nous avons décrété l'état d'exception pour catastrophe dans la province de Llanquihue et la commune de Puerto Octay», a annoncé le ministre de l'Intérieur Rodrigo Peñailillo.

«Actuellement la zone d'évacuation autour du volcan Calbuco est de 20 kilomètres. La police a déjà donné des instructions et a commencé à évacuer», avait-il expliqué un peu plus tôt, sans préciser le nombre d'habitants devant ainsi être déplacés.

L'évacuation a démarré dans la zone de Ensenada, où vivent plus de 1.500 personnes, a précisé Roberto Peñailillo.

Elle a concerné au départ près de 270 familles, selon les autorités, mais pourrait s'étendre dans les prochaines heures aux villes voisines, ce qui entraînerait le déplacement de milliers d'habitants.

Les classes ont été suspendues dans la région, de même que les vols au départ et à l'arrivée de cette zone.

L'alerte a également été donnée dans le sud de l'Argentine. Les autorités de la ville argentine de Bariloche, située à seulement 100 kilomètres du volcan, ont pris des mesures d'urgence en prévision de la possible arrivée des cendres produites par l'éruption.

La défense civile de Bariloche, qui se trouve à 1630 kilomètres au sud de Buenos Aires, a suspendu les cours dans les écoles et a réquisitionné les établissements sanitaires pour faire face à toute urgence liée à l'éruption.

«Etant donné la vitesse et la direction du vent, on estime que les cendres volcaniques arriveront sur Bariloche et sa région dans les prochaines heures», selon le quotidien local La Cordillera.

L'éruption, qui a démarré vers 18h00, est survenue par surprise, aucun début d'activité n'ayant été enregistré ces derniers jours.

Éruption explosive!

Cela a été une «éruption assez explosive», a raconté le vulcanologue Gabriel Orozco, du Service national de géologie et de mines (Sernageomina), à la télévision nationale.

«Actuellement la colonne éruptive a une hauteur d'environ 10 kilomètres, ou un peu plus», a-t-il ajouté, et «cette éruption va faire retomber une grande quantité de cendres».

«Le risque principal est que cette colonne s'effondre», a-t-il mis garde, sur les rivières avoisinantes.

Retransmises en direct à la télévision, les images montraient en début de soirée une épaisse colonne de fumée blanche s'élevant dans le ciel au-dessus de ce volcan situé près de la côte, d'une altitude de 2003 mètres et inactif depuis 43 ans.

Mais aucune coulée de lave n'était apparente.

À Puerto Montt, les émanations de fumée en provenance du volcan recouvraient toute la ville, paralysée par d'énormes embouteillages et de longues files d'attente devant les stations essence, selon les images de télévision.

«Les gens ont très, très peur», a confié le maire, Gervoy Paredes.

«La situation est assez compliquée pour l'instant» a-t-il ajouté: «le fleuve Blanco serait en train de déborder en raison du dégel» provoqué par l'éruption.

La police chilienne a appelé à «laisser les routes (nationales) dégagées» dans la zone pour faciliter les opérations d'évacuation.

Le ministre de l'Intérieur à lui lancé «un appel au calme à la population, qui doit se maintenir informée».

Il s'agit de la deuxième éruption en quelques semaines enregistrée au Chili, après celle en mars du volcan Villarrica, également situé dans le sud du pays, qui avait entraîné l'évacuation de quelque 3600 personnes.

Le Chili compte environ 90 volcans actifs, parmi lesquels le Calbuco est considéré comme l'un des plus dangereux.

Des images saisissantes !!

lundi 13 avril 2015

ISRAËL A TUÉ PAS MOINS DE 561 ENFANTS EN 1 AN !


Le ministère palestinien de la Santé ont fait des révélations choquantes : 561 enfants palestiniens ont été tués lors des agressions israéliennes à Gaza en l'espace d'un an seulement !!!

Le ministère a confirmé dans un communiqué publié dimanche, qui marque la "Palestinian Child Day", que la dernière agression israélienne sur Gaza, en été 2014, avait entraîné 550 décès d'enfants palestiniens, en plus des blessures de milliers d'autres, des enfants amputés, infirmes ou irrémédiablement affectés pour le reste de leur vie.

Le ministère a révélé qu'il a enregistré des pratiques agressives et ignobles de la part des israëliens, une guerre sans scrupule qui ont conduit à la mort nombre d'enfants palestiniens dans les zones de Cisjordanie, en plus de l'arrestation de 800 autres par les forces israéliennes en 2014.

Le ministère palestinien de la Santé en a appelé des "Droits de l'Homme" et d'autres organisations humanitaires ou politiques concernées ont été invité à intervenir et agir., car l'on accuse ici Israël de "crimes" et de "meurtres", inacceptables.

Voir plus ici : http://yournewswire.com/israel-have-killed-561-palestinian-children-in-1-year/

samedi 4 avril 2015

QUE SERIONS-NOUS SANS LES ABEILLES?


Équiterre et la Fondation David Suzuki, en collaboration avec l’artiste new-yorkaise Zina Saunders, présentent Que serions-nous sans les abeilles?Cette courte animation illustre l’importance des abeilles pour la production des aliments, l’impact négatif des pesticides néonicotinoïdes (« néonics ») sur la santé de ces importantes pollinisatrices, et vous invite à passer à l’action en signant l’appel à l’action Interdisons les pesticides qui tuent les abeilles!

Par la même occasion, Équiterre vous lance un défi! Aidez-nous à atteindre l’objectif de 35 000 signatures avant la fin mai! Les signatures seront par la suite déposées au ministre de l’Environnement. Partagez la vidéo Que serions-nous sans les abeilles? et invitez votre entourage à signer l’appel à l’action!

Saviez-vous qu’une bouchée sur 3 de tous les aliments que l’on mange dépend du travail des pollinisateurs comme les abeilles? Que la quasi-totalité des aliments qui nous apportent nos vitamines et minéraux et nous gardent en vie dépend de ces petits insectes?

Utilisés depuis à peine une dizaine d’années, les « néonics » sont devenus la classe d’insecticides la plus utilisée dans le monde, occupant 40 % du marché des insecticides. Au Québec, la quasi-totalité des semences de maïs-grain et 30 % des semences de soya sont enrobées de « néonics », ce qui représente plus de 500 000 hectares de cultures chaque année. Ils se trouvent également dans certains pesticides destinés aux pelouses.

De plus, les abeilles pourraient ne pas être les seules victimes. L'Autorité européenne de sécurité des aliments a conclu que les « néonics » peuvent avoir une incidence sur le développement du système nerveux humain. Or, nous savons que ces pesticides se retrouvent dans les rivières et les puits échantillonnés par le ministère de l’Environnement du Québec.

L’Ontario propose actuellement un règlement afin de réduire de 80 % les superficies cultivées avec des semences de maïs et de soja traitées aux néonicotinoïdes d’ici 2017 : il est urgent que Québec emboîte le pas.

Tout cela est très inquiétant! C’est pourquoi nous lançons cette missive et vous invitons tous et toutes à agir pour interdire l’utilisation de ces pesticides néfastes.

Passez à l'action dès maintenant et signez l’appel à l’action Interdisons les pesticides qui tuent les abeilles!!

Aussi disponible en version anglaise.

Pour en savoir plus sur Zina Saunders, la créatrice de l'animation visitez www.zinasaunders.com

source : http://www.equiterre.org/

mercredi 1 avril 2015

UNE "LUNE DE SANG" LE 4 AVRIL PROCHAIN...


UNE AUTRE "LUNE DE SANG" LE 4 AVRIL PROCHAIN

Après l’éclipse totale du soleil le 20 mars dernier, un autre phénomène céleste spectaculaire se produira cette semaine. Ainsi, certains pourront assister à une éclipse de Lune totale (Lune de sang) le 4 avril prochain. Celle-ci sera visible pour la grande majorité des habitants de l’Amérique du Nord, et ceux de l’Amérique du Sud, de l’Asie orientale et l’Océanie. Donc ceux qui ont pu assister à l’éclipse solaire du 20 mars derniers (Groenland, l’Islande, l’Europe, l’Afrique et le Moyen-Orient) ne pourront voir cette éclipse lunaire. En Amérique du Nord, l’éclipse se produira avant le lever du Soleil le 4 avril. Par contre, en Asie et Océanie, la majeure partie de l’éclipse aura lieu après le coucher du Soleil, le soir du 4 avril. L’image ci-dessous présente la portion de l’éclipse que les différentes parties du monde pourront observer.



Malheureusement pour les personnes résidant à l’Est de l’Amérique du Nord, nous ne verrons qu’une infime partie de cette éclipse. En effet, quelques minutes après que la coloration rouge commence à apparaître sur la Lune, cette dernière disparaîtra à l’horizon, à l’Ouest. Une portion de la Lune commencera donc à rougir à 6h15. Le maximum aura lieu à 6h28 et à 6h31, la Lune disparaîtra tranquillement à l’horizon. Le site Time and date peut vous fournir plus d’informations, selon la ville où vous vous trouvez et même, en animation, ce que vous pourriez observer le moment venu.


Le terme « Lune de sang » est utilisé pour désigner ce genre d’éclipse car la Lune prendra une couleur rouge-rose lorsque le Soleil, la Terre et la Lune seront parfaitement alignés. Le phénomène durera environ 3h30, du début à la fin, mais la Lune de sang comme tel ne durera que 5 minutes, ce qui en fera la plus courte du 21e siècle. Cette éclipse de Lune sera la troisième d’une tétrade se produisant en 2014-2015, la dernière se produisant le 28 septembre prochain.



Lors d’une éclipse lunaire totale, le Soleil, la Terre et la Lune forment une ligne droite. La Terre se trouvant entre le Soleil et la Lune, elle empêche donc les rayons directs du Soleil d’atteindre la Lune. Lorsque l’ombre de la Terre cache complètement la Lune, on assiste à une éclipse totale. Même si les rayons directs du Soleil sont bloqués, on peut voir la Lune de couleur rouge. La Lune n’émettant pas de lumière, d’où vient cette couleur? En fait, il s’agit de la même couleur rouge que nous pouvons observer lors des plus beaux couchers de Soleil. En effet, la « couleur blanche » des rayons du Soleil est en réalité un mélange de toutes les couleurs de l’arc-en-ciel. Lorsque ces rayons traversent l’atmosphère terrestre, ils peuvent être déviés (réfraction), selon leur longueur d’onde (couleur). Les rayons dont la longueur d’onde correspond à la lumière rouge sont ceux qui subissent la plus grande réfraction. C’est pour cette raison que, même si le Soleil est disparu à l’horizon, au coucher, on peut tout de même voir, dans certaines conditions, le ciel et les nuages de couleur rouge. Le même phénomène se produit lorsque que nous voyons la Lune rouge lors d’une éclipse totale. Les rayons directs ne se rendent pas à la Lune mais les rayons rouges étant déviés, ils atteignent la Lune pour lui donner son aspect « Lune de sang ».